La règle veut que, dans le désert, quand on tombe en panne,
on reste à côté de son véhicule en attendant
les secours; et la première précaution, qui semble une
lapalissade vue de France, est de prendre ses précautions pour
ne pas tomber en panne, ou pour réparer le cas échéant.
Enfin, en cas de panne, il est fortement recommandé d'être
pourvu de réserves d'eau, éventuellement de nourriture.
Pour nous, cette première règle consistait d'abord dans
le choix d'un kayak robuste et adapté -nous n'avons pas été
déçus- pourvus en réserves d'eau et de vivres suffisantes
pour affronter deux jours de tempête ou d'aléas divers.
Néanmoins, nous n'avions prévu aucun moyen de télecommunication
(la valise d'un téléphone satellite est trop lourde et
volumineuse, elle coûte le prix du kayak); l'attente des secours
était donc illusoire. La seule sortie en cas de problème
grave, était la marche vers la piste Nouadhibou-Nouakchott, ou
vers un village, tout deux jamais à plus de 30 km -de sable et
de vasières certes-, sauf au fond de la Baie d'Arguin où
nous étions complétement coupés de tout.
C'est pourquoi les "contraintes" imposés par le PNBA
furent les bienvenues. Qu'il en soit remercié ici.
En effet il a été possible, et même obligatoire,
de passer une radio dans chacun des postes du parc pour prévenir
Nouakchott de notre avancement.
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