Deuxième jour. Début
des grands espaces.
Cette vallée, la Rapadalen, large, n'en finit pas de défiler. La même
montagne peut rester en mire pendant des heures et des heures, sans grossir,
jusquà ce qu'on l'atteigne. Il nous faudra presque un jour et demi pour
remonter les 32 premiers kilomètres, principalement sur la rivière gelée.
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Le lendemain le soleil se montre rapidement.
Splendide randonnée jusqu'au lac de Pierikjaure et camp au sud de Pierikvaratj.
Le plus beau camp du séjour. Vue sur la face Nord du Pierikpakte. Mais
qui a dit que les montagnes de Suède étaient comme des collines écossaise?
... Réveil au milieu de la nuit par le vent qui a plié la tente en deux!
... Dur de se décider à bouger quand il vente et il pleut dehors...
Nous démarrons immédiatement sans déjeuner.
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Le plafond nuageux est à 100 m au dessus
de nos têtes. Le vent se calme peu à peu et quelques rares rayons de
soleil apparaîtront dans l'après midi. Nous croisons 3 troupeaux de
rennes...
Nous marchons toute la journée dans un décor
lunaire, chaos inconsidéré de blocs de pierres ou encore une fois, les
trace d'un skidoo nous tire d'embarras. La neige et trempée et souvent
épaisse et mal tassée; le cheminement y aurait pénible. De plus dur
de faire son chemin efficacement dans ce lacis de blocs et de moraines.
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Longue traversée en
longueur -7 km- sur le lac de Patsaure. Plus de 2 heures. Souvent obligés
de traverser sur des flaques d'eau, sur la glace du lac; l'eau nous
remontre largement jusqu'au cheville. Wet, wet, wet. Il fait gris, le
paysage n'en finit pas.
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Fin du raid. Gouter. Vue magnifique et
dramatique sur le grand fjord que surplombe Saltoluokta
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