Calme journée. Bivouac superbe à coté de Tesset, le coin le plus beau d'ici. Les gens se souvenaient vaguement de nous, enfin d'Alain et moi il y a 2 ans. En fait, aujourd'hui, ils ont d'autres chats à fouetter.
CUn village dissident d'Iouik, installé à 15 km de celui-ci depuis quelques années seulement. Aujourd'hui ils accueillent une famille qui émigre de Tenalloul avec une lanche -accueillie par les youyous- et une maison en bidon, démontée là-bas puis remontée. ici.

Le bivouac à Tesset

Pêche au poisson-chat, un petit bar.
Croisons beaucoup de lanches à l'arrivée. De tous les marins que nous croisons, peu croient à la réalité de notre pirogue ; à tel point qu'ils nous ont tous proposé de nous remorquer!

Une lanche à voile, près de Tesset

Plus de 30 km, avec une renverse de courant au milieu. 14 h. Soleil de plomb mer bleu acier. Univers irréel en 2 dimensions. Plage sans relief.

Thila, où la mer et le ciel se mélangent, sans un souffle, sans une ride, sous un soleil de plomb

Techott, presque un port, dépassé à la nuit.

Bivouac derrière une vasière nous offrant un splendide spectacle au matin.

Réveil aux flamands roses

Courte étape. Accueil jovial des enfants et de l'enquêteur des pêches. Encore du poisson-chat.

Yves Brett (FIBA) nous fait visiter l'atelier des lanches C'est ici qu'ils refont les lanches ; une vieille contre une neuve. Ces embarcations à voile latine ont été abandonnées par les Canariens au début du siècle, au début des établissements plus permanents dans le parc. 1920-1930 pour les lanches, il y a quelques dizaines d'années seulement pour les premiers villages (l'oncle de M'Barka, la belle-mère de M'Barek, a fondé Agadir).

Le chantier naval de Rgueiba

Propre, intéressant.

Dernier verre (de thé bien sûr).

Dernière longueur pour Mamghar, à contre-vent (force 3-4). Mangroves du cap Timiris.

Mamghar.

Ca y est. Fini. Du Nord au Sud, d'un bloc.

(Voiture dans la nuit pour Nouakchott.)

The End