Doit-on encore présenter le Cap Blanc, réserve satellite du PNBA, et
siège de la dernière colonie viable de phoques moines ?
Fait rare en Mauritanie, une croix chrétienne, érigée à la mémoire des
Bretons disparus dans ces eaux, surplombe les grandes falaises blanches
du cap.
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Autrefois Port-Etienne, poste de l'Aéropostale longuement décrit par
Saint-Exupéry, Nouadhibou s'est développée dans les années 60 comme
port minéralier desservant les mines de fer de Zouérate.
C'est aussi le port de pêche industriel de Mauritanie, longtemps fréquenté
par les langoustiers bretons. Concentrant les deux richesses principales
du pays, Nouadhibou est devenu la capitale économique de Mauritanie,
et donc à double titre une zone particulièrement sensible pour le parc.
Ces deux activités économiques sont de fortes sources
de pollution potentielle. Quant à son port de pêche artisanale,
particulièrement grand et actif, il est doté de nombreuses pirogues
à moteur, rapides et à faible tirant d'eau, qui n'hésitent pas à venir
braconner dans les eaux particulièrement poissonneuses du parc si difficiles
à protéger.Elles se livrent ainsi au jeu du chat et de la souris avec
la toute nouvelle force d'intervention dont s'est doté le PNBA depuis
deux ans : radars et vedettes rapides.
Si vous avez l'occasion d'y passer, vous noterez aussi les dizaines
d'épaves encore visibles, dans la baie du Lévrier, sabordées ou coulées
? Peut-être encore avec leur chargement ?
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